Musique de chambre
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L’Orchestre national de Metz Grand Est décline les Journées européennes du patrimoine au féminin en rendant justice à ces compositrices dont le talent a si longtemps été ignoré, voire muselé. D’Anna Bon, compositrice allemande d’origine vénitienne qui publia ses six Divertimenti vers 1760, à la Japonaise Noriko Baba, dont les Radiations visibles de 1999 recherchent dans la matière sonore des phénomènes similaires à ceux de la lumière, ce programme balaie plus de trois siècles. On y découvre le postromantisme délicieux de Mel Bonis et Amy Beach, la modernité plus affirmée de Kaija Saariaho et ce sommet que constitue le Trio de Charlotte Sohy, aux accents fauréens.
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Pour leur 41e édition, ces journées offrent l’opportunité de découvrir la richesse des lieux patrimoniaux qui composent la Cité musicale-Metz et d’assister à des concerts. C’est aussi l’occasion de valoriser les artistes féminines grâce à l’initiative des Journées du matrimoine, avec deux programmes centrés sur les compositrices.