Utopia | Les Sauvages
Les fidèles de l’Arsenal se souviennent encore de l’énergie débordante de Monstres I On ne danse pas pour rien, opposition d’une troupe face à la dictature au Congo-Brazzaville. La nouvelle création de DeLaVallet Bidiefono éprouve le voyage et l’ailleurs. Sur une scène-monde, neuf danseurs se croisent, s’évitent, se jaugent et s’apprivoisent. « On laisse toujours quelque chose de soi chez l’autre et on garde toujours quelque chose de l’autre en soi », confie-t-il. Son ami Dieudonné Niangouna confie un texte à un musicien, racontant les rebonds de corps en corps et d’exil en exil menant à des métamorphoses intérieures. La difficulté du vivre ensemble se fait alors célébration de l’autre.
+ bord de plateau à l’issue du spectacle avec Luce Galloro, intervenante artistique.