L'Héroïque de Beethoven

Les trois grands « classiques viennois » sont réunis dans ce concert placé sous le signe de la jeunesse et de l’éclat, avec une cheffe qui monte, en poste à Cardiff et Barcelone, et une trompettiste proprement décoiffante. On commence en légèreté avec la pétillante ouverture des Noces de Figaro et l’on termine en majesté avec la Symphonie « héroïque », que Beethoven, proche des idéaux révolutionnaires français, voulait dédier à Bonaparte. Lorsque le Premier consul se fit couronner empereur, il arracha de rage la page de dédicace, et la Symphonie « Bonaparte » devint « Symphonie héroïque pour célébrer le souvenir d’un grand homme ».